AVERTISSEMENT : ci-dessous 20 sujets IFSI de 2014 à 2019. Pour connaître les sujets tombés cette année en 2024, cliquez au dessus sur "sujets IFSI 2024".

Annales : les sujets IFSI pour vous entraîner

 

Rappel : l'épreuve du concours infirmier dans le cadre de la formation continue est d'une durée de 30 minutes. Selon les années et les régions, vous avez 2 à 4 questions directives courtes. Nous vous donnons plusieurs exemples à partir de sujets tirés des annales.

 

 

Toutes les questions posées à l'intérieur des sujets et annales sont prises à l'intérieur des sujets et annales du concours infirmier de 2014 à 2019. Cela vous donne un moyen de réviser une multitude de thématiques. Le jour du concours vous devrez répondre à chacune de ces questions en 15 minutes. Il faut donc y répondre d'une manière automatique. Bon courage !

 

20 sujets de culture générale corrigés pour vous entraîner

 

SUJETS + CORRECTIONS : à vous de jouer !

 

Question.

 

• Science et Ethique. Qu'en pensez-vous ?

 

Réponse.

 

Il faut partir d’un constat :

 

La science s’oppose à l’éthique dans plusieurs cas. Prenons quelques exemples pour illustrer cette affirmation :

 

Après les clonages d’animaux (La brebis Dolly), des chercheurs  scientifiques se disent prêts à appliquer ces techniques à l’homme. Sur le plan éthique cela n’est pas acceptable car absolument contraire à la   dignité humaine.

 

La science peut permettre à des femmes ménopausées d’avoir recours à la Fécondation in vitro.  De même, la morale s’y oppose, et ce, pour le bien de l’enfant, mais également la santé de la mère.

 

Afin de faire avancer la recherche, des médecins se proposent d’expérimenter sur eux un vaccin contre le sida, fabriqué à partir d’un   virus vivant. Cela est de fait interdit par la loi et la morale. Toute la difficulté consiste donc à concilier le dit progrès scientifique et l’éthique. Il s’agit de vouloir préserver le bien de   l’humanité, sans  freiner la recherche scientifique. Pour cela le politique s’applique à réfléchir sur les  risques de dérive et des avancées technologiques, et les prévenir en posant des limites à ne pas dépasser.

 

Question.

 

• La «bioéthique» donnez plusieurs exemples d’application.

 

Réponse.

 

La procréation médicale assistée ou PMA : on peut assister à la pratique de l’eugénisme, à la remise en cause des règles de filiation.

 

Au niveau des progrès médicaux et chirurgicaux, il faut être très vigilant quant aux risques d’acharnement thérapeutique et au maintien en vie de façon artificielle des malades.

 

Don d’organes : les progrès au niveau des greffes peuvent entraîner une possible commercialisation des organes. En conclusion : les progrès dans ce domaine sont extraordinaires. Cependant, il faut veiller à ce que les manipulations  génétiques ne se fassent pas sur les embryons humains.

 

Question.

 

• Richesse et exclusion : indiquez les moyens pour lutter contre ces 2 fléaux.

Réponse.

 

Les causes principales :

  • Les licenciements.
  • Les restructurations industrielles des entreprises.
  • L'évolution des techniques.
  • L'exclusion des salariés « peu qualifiés ».

 

Les moyens mis en œuvre pour remédier :

 

La création de revenus sociaux par l’Etat. Création d'emplois de proximité.

 

La meilleure adaptation des programmes de l'école et de formation    professionnelle en rapport direct avec les besoins de l'entreprise (l’alternance).

 

Aider les associations 1901, principal support de l'accueil et de   l'accompagnement des personnes démunies.

 

Redonner de la dignité aux personnes en adaptant une véritable politique du logement.

 

      Question.

 

• Quel est selon vous le rôle de l'Assurance Maladie ?

 

 Réponse:

 

L'Assurance Maladie : sa fonction est de  en prendre en charge le remboursement des soins médicaux, elle est fondée sur le principe de la solidarité : elle permet donc l'égalité d'accès aux soins. (Voir l’idée du Tiers   payant).

 

D'autre part, elle initie ou prend part à des actions diverses de prévention et  d'information dans le cadre de la Santé.

 

Question.

 

• La  xénophobie. Donnez une définition.

 

 Réponse.

 

La xénophobie et la haine des étrangers.

 

Elle repose sur :

  • La méconnaissance et l’incompréhension des autres cultures.
  • La peur et le rejet de la différence.
  • Le repli sur soi et la méfiance de l’autre.

Très souvent, la xénophobie repose  sur l’idée d’une « supériorité » d’un groupe sur les autres ;  l’idée de supériorité étant souvent liée à des conceptions sur l’appartenance à une race, exemple du nazisme.

Xénophobie est un mot constitué de 2 racines grecques : xénos « étranger »  et phobos  « peur ».

 

Question.

 

• « Illettrisme et exclusion ». Développez et argumentez.

Réponse:

 

L’illettrisme est un facteur d’exclusion :

  • Il se manifeste principalement par l’impossibilité de remplir des documents   administratifs.
  • Des difficultés à se former.
  • Difficultés à lire les annonces d’offres d’emploi publiées.
  • Mais aussi au quotidien : l’utilisation difficile des médicaments
  • Difficultés pour s’orienter.
  • Pour établir un chèque.
  • Pour remplir des papiers administratifs de Sécurité Sociale (remboursement).

Question.

 

• La démographie  met-elle  selon  vous en péril la Sécurité Sociale ?

 

  Réponse:

 

À partir des années 2000, la génération dite du « baby-boom » de l’après-guerre est arrivée à l’âge de la retraite. Le poids croissant des personnes   âgées   dans la population est donc majoré de fait par l'allongement de leur durée de vie. Ce problème a provoqué la réforme des retraites au niveau de son allongement. Cela justifie aujourd’hui la création de fonds de réserve des pensions. Ainsi l’on peut constater que la charge pesant sur les actifs sera amenée à être doublée au cours des prochaines années à venir. (Il faut maîtriser l’équation « allongement de la vie » et augmentation des  dépenses).

 

Cette évolution pourrait certainement être aggravée par une croissance des dépenses de santé. En effet, la consommation médicale s’accroît avec l’âge (plus souvent malades,  les  personnes âgées consultent davantage et sont plus souvent hospitalisées). Il  faut également ajouter le coût de la prise en charge de la dépendance  (augmentation  avec la vieillesse). D’un autre côté, l’on doit constater une véritable amélioration du niveau de vie et de la protection sociale liée au système des   soins.

 

Les décisions politiques fixent le moment où l’on peut toucher une pension. Le mode de calcul de la pension détermine alors le coût de la retraite. Il faut également souligner le fait que le chômage pèse sur ce même   financement des retraites et de fait, sur l’abaissement de l’âge du départ à  la retraite. Le montant des pensions et des rémunérations, la fécondité, la durée et le mode de vie, l’emploi… tous ces facteurs déterminent  directement l’évolution des retraites.

 

Question.

 

• Les aides financières de l’Etat : citez plusieurs les avantages et plusieurs inconvénients liés à ces mesures.

Réponse:

 

Avantages.

 

L’idée d’une certaine solidarité nationale. Le  respect de la déclaration universelle  des droits de l’Homme : toute  personne  a  droit au travail ;  à la  sécurité  en  cas de chômage, maladie, invalidité, vieillesse. Conserver une couverture sociale. Un moyen pour améliorer des compétences professionnelles : exemple des  stages de formation en alternance.

 

Inconvénients.

 

  • La notion d’État-providence.
  • La liaison entre revenus (aide) et emploi illusoire.
  • L’allocation peut rendre l’inactivité plus attrayante que le travail.
  • Le dualisme discutable entre assistance et activité.

 

Question:

 

• L’égalité d’accès aux soins aujourd’hui. Mythe ou réalité ?

 

Réponse:

 

L’égalité  d’accès  aux soins  est  un  principe  fondamental  en  France. La Sécurité Sociale couvre en effet une très grande partie de la population, et, dans les autres cas, l’Aide sociale peut permettre à ceux n’ayant pas de  couverture sociale d’être soignés.

 

Cependant, avec la crise économique certaines catégories n’ont pas dans la possibilité d’accéder aux soins. Par ailleurs, certains soins sont coûteux. Ils ne sont pas pris en charge dans leur totalité (soins dentaires par exemple). Si notre protection sociale en France est performante, elle  laisse de côté de fait  les catégories  les plus fragiles et les moins insérées.

 

Question:

 

• Le « passage » à la retraite : est-ce une reconversion ?

 

 Réponse:

 

Constat : la vieillesse est inéluctable. De plus personne ne souhaite vieillir !

 

Pourtant de nos jours, on vieillit mieux : une vie plus facile, des soins   médicaux qui permettent de se maintenir en bien meilleure santé, et de vivre  plus vieux. La lutte contre la douleur a progressé.

 

Certaines personnes âgées, libérées du souci du quotidien peuvent s’offrir des loisirs et les voyages. Beaucoup fréquentent des clubs du troisième âge. Les possibilités d’hébergement sont de plus en plus nombreuses ainsi que les   aides à domicile. Une vie facilitée par rapport à autrefois mais, en contrepartie, davantage de problèmes liés à la solitude.

 

Plus on avance en âge, et plus il y a des problèmes : le quatrième âge peut connaître la dépendance, des problèmes divers de santé, surdité, mobilité  réduite, vue déficiente.

 

Aujourd’hui, la situation des personnes âgées semble meilleure. Elle peut être enviée par les plus jeunes qui eux connaissent des difficultés diverses : chômage, crainte de ressources réduites lorsqu’ils seront eux-mêmes   retraités. Mais il faut penser au fait que les  personnes âgées épousent  aussi les soucis de leurs enfants (le fait de vieillir n’a rien d’enviable).

 

 Question:

 

• Les conséquences de la malnutrition en France. Argumentez.

 

Réponse:

 

Il convient dans un premier temps de distinguer la malnutrition et la « sous-alimentation ». On peut définir la malnutrition comme étant une alimentation insuffisante  entraînant des carences vitaminiques. On a en effet tendance de plus en plus à confondre et à utiliser indifféremment sous-alimentation et  malnutrition. Il convient toutefois de prendre le thème de malnutrition dans un sens  précis.

 

Causes de la malnutrition.

 

L’accroissement de la pauvreté dans les familles : on peut le définir ainsi : repas insuffisant limité à   des pâtes ou un sandwich, des repas souvent  absents. L’impossibilité de payer la cantine scolaire des enfants. C’est la  cause première de la malnutrition.

 

Au-delà des problèmes financiers qui génèrent une insécurité alimentaire, s’ajoute également une absence d’éducation à la nutrition : repas déséquilibrés (omniprésence de féculents, absence de légumes frais et de fruits) et l’absence de repas autour d’une table. C’est la génération Mc  Donald où chacun s’alimente selon ses besoins, paquet de chips ou le réfrigérateur dans lequel chacun  puise selon ses désirs du moment.

 

Conséquence de la malnutrition.

 

Les carences en vitamines ou en protéines peuvent avoir des conséquences très dramatiques : morts prématurées, rachitisme, moins de résistance aux maladies infectieuses, répercussion sur le développement mental.

 

Obésité: surconsommation des produits gras et/ou sucrés allant de pair avec des carences en micronutriments. Scolarité perturbée : fatigue, échec ou  simples difficultés.

 

Voir : début et initiation à la délinquance : chapardages, vols...

 

Question

 

• Aujourd’hui, il devient de plus en plus rare de mourir chez soi. Comment expliquez-vous cette nouvelle conduite sociale ?

 

Réponse.

 

L’on peut voir au sein de notre société un changement de comportement à l’égard de la mort. De la mort chez soi, autour des siens, on est passé à la  mort au sein de l’hôpital. On peut constater en effet que l’habitat moderne (escaliers, ascenseur) n’est pas adapté au transport d’un cercueil. De ce point de vue, il est donc difficile de mourir chez soi. Enfin, ce  comportement est sans doute à mettre en relation avec la perte du sens que la religion donnait à la mort. La mort n’a plus de signification spirituelle. Il   n’y a plus de rituel de veille du défunt. Cela contribue donc a un changement des mœurs et à une forme de » laïcisation » de la mort.

 

Question :

 

• Cause principale de mortalité chez les jeunes, le suicide ne cesse de croître ces dernières années. Quelles sont les causes de ce phénomène ?

 

 Réponse :

 

Les causes profondes :

  • Famille non communicante ou  famille désunie.
  • Incestes et/ou violence.
  • La solitude
  • Non acceptation d’une homosexualité.
  • Toxicomanie.

Facteurs qui peuvent déclencher :

  • Une Maladie grave.
  • La perte d’un emploi.
  • L’exclusion.
  • Prison.
  • Divorce.
  • Une déception amoureuse.
  • Stress.
  • Échec scolaire.

Question:

• « Pour » ou « contre » la dépénalisation des drogues douces.

Réponse:

 

La dépénalisation des drogues douces (cannabis etc..) est un sujet qui fait la une des journaux, un véritable sujet d'actualité. Parler de la dépénalisation des drogues douces veut dire : la suppression des poursuites judiciaires liées à la consommation  de celles-ci.

 

Les principaux éléments qui sont favorables à cette mesure :

 

Lutte contre la délinquance : l’argument principal !

 

Possibilité d'endiguer et de contrôler le trafic.

 

Les éléments qui sont contraires :

 

La peur de la banalisation. Le risque de confondre les drogues douces et les drogues dites "dures" (cocaïne). Une incitation accrue des jeunes à l'usage de ces produits.

 

Question:

 

• Le  jeu  est-il  selon  vous  nécessaire  au  développement  des enfants ?

 

Réponse:

 

Constat : Le jeu  peut  être  solitaire  ou collectif : de ce point de vue, il est incontestable de dire que celui–ci est nécessaire au développement physique, voir psychologique et intellectuel de l'enfant.

 

Le jeu favorise souvent l'indentification aux parents. 

 

Il participe aussi au développement de la conscience de l'enfant.

Il favorise également sa construction identitaire. 

 

Il libère toutes les  tensions.

 

Il a aussi une dimension affective: attachement à un jouet fétiche par exemple.  

 

Il développe la sociabilité grâce aux règles : intériorisation des normes  sociales.

 

Question:

 

• Un proverbe chinois dit : « il vaut mieux réparer les tuiles du toit quand il fait beau". Expliquez et commentez.

 

Réponse:

 

Il y a sans doute plusieurs manières d'interpréter cette phrase. Nous avons   choisi de l'aborder sous l'angle de la prévention. L'idée est qu'il vaut mieux  réparer son toit quand il fait beau", c'est à dire quand les choses  vont bien, à ce  moment,  il faut anticiper les  problèmes.  Il faut prévenir et   non   guérir !   Sur  le   plan  de  la  santé,   cette citation  doit  nous inviter à agir  d'une manière préventive : avoir des activités physiques, une alimentation    équilibrée...En   deux  mots,  les  actions  préventives  (dépistages) sont préférables à la mise en place de thérapies.

Sujets infirmiers : annales corrigées

Question:

 

• La solidarité : comment peut-elle s'exprimer au sein de notre société ?

 

Réponse:

 

La solidarité est un véritable « élan du cœur » et se réalise sous deux formes. Elle est l'expression directe d'un devoir d'entraide et donne lieu à des créations de lois dans les domaines suivants:

 

Premièrement de l'emploi : l'allocation chômage.

 

Deuxièmement de la vie sociale : les allocations familiales.

 

Et bien sûr du point de vue de l'accès aux soins : sécurité sociale, CSG.

 

N’oublions pas le domaine associatif :

 

Emploi : associations de recherche d'emploi, d'aide aux devoirs.

 

De la vie courante: alimentation, vêtements, repas... Les restos du coeur ! 

 

Sans oublier La Croix Rouge.

 

La santé : Associations de lutte contre le sida, les drogues, le suicide. Associations : SOS Amitié : 700 000 appels par an. Association Saint-Vincent-de Paul, Les Petites  Sœurs des pauvres, Emmaüs... Pour  ne citer que les  plus connues.

 

Question:

 

• Pourquoi le don d'organes est-il protégé par le secret médical ?

 

 Réponse:

 

En France, l'anonymat entre les donneurs et les receveurs s'inscrit dans un cadre législatif très précis. Aucune information permettant d'identifier la personne qui a fait un don ne peut être connu.

 

Il s'agit là d'une mesure de protection de la personne qui permet de    préserver les libertés individuelles : le respect du secret professionnel. L'intimité du patient est ainsi totalement protégée. Cela permet aussi de  préserver la générosité de l'acte en lui-même : le don est un geste   véritablement altruiste. Il s'agit de  faire le bien à autrui sans le moindre   souci d’une quelconque  réciprocité. Une mesure qui de fait écarte toute envie de commercialisation. 

 

Question:

 

• Faut-il  selon  vous  respecter les traditions ?

 

Réponse:

 

Les traditions en général donnent aux citoyens une identité, un repère, c’est  un curseur. Les traditions ont reçu une certaine légitimité avec le temps ; elles  contribuent ainsi à renforcer le lien social entre les citoyens. Mais d'un  autre  coté,   les   traditions   peuvent   être   une   sorte  « d’asservissement" à un passé qui peut être totalement révolu.  Souvent, les traditions ont perdu leur sens originel : prenons l'exemple des fêtes religieuses (Pâques, l’Ascension). On peut sans doute voir aussi dans les   traditions un frein au progrès.

 

Mots clefs à travailler :

  • Conformisme social.
  • Normes.
  • Transmission.
  • Ciment de la mémoire.

Question :

 

• "La vente des médicaments sur internet". Avantages et inconvénients.

 

  Réponse:

 

L'Etat a autorisé la vente des médicaments sur internet depuis 2013, les ventes représentent aujourd'hui 0,3 % des ventes en général, c'est peu (8 %  en Allemagne). Pourquoi les français hésitent-ils à se tourner vers ce mode d'achat ? C’est la question à développer.

 

Ce qu'il faut savoir:

 

Seules les pharmacies avec un local peuvent vendre des médicaments sur internet. Chaque site internet doit correspondre à une  pharmacie existante. 

 

Pour aller plus loin avec 33 sujets corrigés (maths + rédaction) de 2019 à 2023 accompagnés de 20 sujets 2024, suivez le lien : sujets IFSI 2024.

 

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30 ans d'expérience dans la préparation au concours infirmier.