Sujet : la drogue et la dépénalisation.

 

On peut difficilement échapper à la problématique qui fait la "Une" des journaux: la dépénalisation.

 

Les questions tournent toujours autour de la même problématique :

 

  • La dépénalisation des drogues douces

 

  • La répression sert-elle à quelque chose ?

 

  • Réduit-elle sa consommation ?

 

  • Faut-il dépénaliser les drogues douces ?

 

  • Faut-il décriminaliser sa consommation ?

 

  • La dépénalisation est-elle la meilleure manière de lutter contre les produits qui détruisent les gens ?

 

  • La dépénalisation, est-elle le meilleur moyen afin de contrôler la qualité des produits et leur distribution ?

 

Il ne s'agit en aucun cas de donner son avis. Cependant 9 fois sur 10, le jury vous posera cette question: "Et vous qu'en pensez-vous ?".

 

Réponse:

 

- Premièrement: un constat, il existe des pays (Portugal, l'Allemagne Pays-Bas etc...) qui ont opté pour cette solution (dépénalisation).

 

- Deuxièmement, la France pour l'instant refuse la dépénalisation. La conséquence est le fait de ne pas maîtriser la prolifération des trafics. Difficile de dire qu'il existe une solution miracle. Il y a dans les deux cas des avantages et des inconvénients.

 

Cependant, il ne s'agit pas de faire preuve d'une "langue de bois" et d'avoir peur de prendre une position. Vous pouvez moduler mais en gardant à l'esprit qu'il existe véritablement deux manières de voir le problème.

 

 La dépénalisation du cannabis en résumé:

 

La problématique de la dépénalisation du cannabis vise l'objectif d'en tolérer l'usage courant. En d'autres termes, cette drogue resterait illégale mais sa consommation ne serait plus passible de sanctions pénales. De ce point de vue, il est d'usage de prendre comme exemple le Pays-Bas.

 

Les Pays-Bas sont souvent cités durant les oraux infirmiers : les sujets en questions sont les suivants : la dépénalisation du cannabis, l’euthanasie, l’IVG, la prostitution. Pour ces 4 sujets ou thèmes du concours, les Pays-Bas prennent toujours une position différente de celle de la France, voir le contraire.

 

À l'intérieur de cette problématique, il faut noter que l'ouverture et la création de salles de consommation pour les usagers de drogues injectables répond également d'une autre manière au débat. À l'intérieur de ces salles, les consommateurs peuvent bénéficier d'un accès libre aux drogues mais avec un véritable accompagnement permettant d'éviter les overdoses. Il s'agit avant tout de faire rentrer ces personnes dans le cadre d'un parcours de soins. Cette pratique est considérée par certains comme étant une sorte de désobéissance légale à la loi.

 

La consommation de ces produits constitue également une menace pour la santé publique, et pour l'ordre public. Pour y remédier, la réponse judiciaire a selon certains ses limites. Et d'un autre côté, la réponse préventive peut être considérée par d'autres comme étant une incitation. Le débat reste et restera ouvert !

 

Dépénalisation ou tolérance.

  • Aux Pays-Bas,
  • Au Portugal,
  • En Espagne,
  • Allemangne
  • En République tchèque.

 

Autorisation dans un cadre thérapeutique :

 

En France, seul un médicament dérivé du cannabis est autorisé à la vente :

LE SATIVEX.

 

Le Sativex est utilisé dans le cadre du traitement de la sclérose en plaques.

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30 ans d'expérience dans la préparation au concours infirmier.