La bioéthique souligne le rapport du comportement des citoyens avec l'éthique et la morale, sous l'angle des progrès de la science et de ses applications. La problématique de fond s’articule à partir de la question: comment concilier les découvertes scientifiques et la morale ?
Il est également question également de la religion et de l’idée de "dignité humaine".
Définition : la bioéthique étudie toutes les questions et les problèmes moraux qui peuvent apparaître à l'occasion de nouvelles pratiques médicales impliquant directement ou indirectement la manipulation d'êtres vivants, ou de recherches en biologie, voir l’interruption de la vie.
Dans un sens plus large, il est également question de la fin de vie.
La loi Léonetti s’appuie sur ce point essentiel à l’intérieur de la loi : « les directives anticipées ». Le malade peut exprimer à l'avance ses choix et ses modalités de fin de vie.
La loi de Juin 1999 portant sur l’accès aux soins palliatifs fixe un cadre : « toute personne malade dont l'état le requiert a le droit d'accéder à des soins dits palliatifs, et à un accompagnement individualisé». Cette loi indique que «les établissements publics et privés de santé organisent la délivrance de soins palliatifs…». Ces soins palliatifs doivent permettre d’assurer à la personne : une fin de vie digne.
L'acharnement thérapeutique : la loi Léonetti repose sur une philosophie fondée sur l'acceptation de la mort. L’esprit de cette loi est de « Laisser mourir sans faire mourir ». Elle est contraire aux pratiques liées à l’acharnement thérapeutique : l’obstination déraisonnable.